Le SIVOS du Val de Grosne regroupe 5 communes Champagny, La Chapelle de Bragny, Etrigny, Lalheue, Nanton.
Année Scolaire 2014/2015
Ecole de la Chapelle de Bragny MS avec Mme Czech professeur des écoles
Les élus du Sivos (Syndicat intercommunal à vocation scolaire) et le président Jacky Bonnin ont invité récemment les enseignants, le personnel et les représentants des parents d’élèves autour d’une galette des rois au foyer rural de Nanton.
Le président a profité de cette occasion pour présenter ses meilleurs vœux pour l’année 2013 et a rapidement dressé un état des lieux sur l’activité du Sivos.
En particulier, il a insisté sur le projet d’organisation des rythmes scolaires du décret publié au Journal officiel du samedi 26 janvier 2013 en précisant que le comité syndical du Sivos du Val de Grosne a décidé de ne pas mettre en place cette réforme à la rentrée 2013.
Il propose de créer un groupe de travail comprenant des élus, des représentants du personnel, des enseignants et des parents d’élèves pour réfléchir sur l’organisation de la mise en place de la semaine de quatre jours et demi (mercredi ou samedi) et de la ½ heure assurée par les collectivités, après 16 heures.
Après un examen rapide et l’élaboration d’un budget prévisionnel de cette réforme, le Sivos du Val de Grosne devra assurer 1 200 heures par an supplémentaires de travail en personnel communal avec ½ journée supplémentaire (mercredi matin ou samedi) et 600 heures par an pour la ½ heure périscolaire, soit un budget total supplémentaire de 36 000 €, soit 200 € par élève du Sivos. « Les 50 € par élève d’aide d’amorçage versée par l’État pour ceux qui s’engageront en 2013 sont dérisoires », a souligné Jacky Bonnin.
À budget constant, les cinq communes du Sivos (Champagny, Étrigny, Lalheue, La Chapelle-de-Bragny, Nanton) devront trouver une recette complémentaire pour assurer leur équilibre budgétaire.
Par exemple, la commune de Nanton devra utiliser, comme variable d’ajustement les impôts locaux, en les augmentant de 10 %.
En conclusion, le président Jacky Bonnin estime que « celui qui décide doit payer, seul principe qui permet de garantir la confiance entre l’État et les collectivités. Le fonds d’amorçage prévu pour les collectivités qui ne s’engagent pas en 2013 ne sera pas perçu par celles-ci en 2014, ce n’est rien d’autre qu’une double peine. L’État doit abonder d’une façon pérenne des crédits pour réussir cette réforme. »